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Avis de Décès - ADD
3 mars 2015

Les rumeurs sur le décès de l'industriel français Martin Bouygues grandement exagérées

images Martin bouygues AFP

L’Agence de nouvelles AFP de France a été forcée de présenter ses excuses samedi, pour avoir annoncé à tort le décès de l'industriel milliardaire Martin Bouygues. L'agence a fondé son histoire sur la confirmation supposée par un maire local, qui dit avoir parlé d’un autre Martin.

L’AFP a déclenché une tempête sur les sites de médias français, dont RFI, avec l'annonce que l'un des hommes d'affaires les plus riches et les plus puissants de la France était mort à son domicile dans l'ouest de la France à l'âge de 62 ans. Même la télévision TF1, qui est détenue par le conglomérat Bouygues, a publié les nouvelles sur son site Internet brièvement, avant d'émettre un démenti.

« Le groupe Bouygues nie catégoriquement que son PDG est mort et déplore le fait que cette rumeur a été autorisée à se répandre, » selon une déclaration de la société, qui a des intérêts dans la construction, médias et télécoms.

L'agence a dit avoir reçu un tip-off que Bouygues était mort à son domicile dans le village normand de La Roche-Mabile, vers midi samedi et a demandé à son bureau à Rennes, qui couvre la région, d’avoir la confirmation. Un journaliste a alors contacté Michel Julien, le maire de la ville voisine Saint-Denis-sur-Sarthon par téléphone, qui semble confirmer la mort. L’agence a ainsi publié une dépêche et le citer à cet effet.

Selon Julien, le journaliste lui aurait demandé tout simplement si «Monsieur Martin» était mort sans donner de nom de famille, et qu'il a dit oui parce qu'un homme dont le nom Martin était bien mort ce matin-là. «Évidemment, nous devrions avoir attendu la confirmation du groupe Bouygues » a admis Michèle Leridon, le directeur de nouvelles mondiales.

Emmanuel Hoog, le président et chef de la direction de l’AFP a également présenté ses excuses, dans un tweet, à Bouygues et sa famille pour l '«erreur inacceptable». Une note interne de Leridon, rendue publique par le journal Libération, admet que «l'information inexacte nous fait un tort considérable en termes de crédibilité et d'image » et le personnel sera plus vigilent à l'avenir.

Source: www.english.rfi.fr

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